Vous le savez si vous faites partie de nos fidèles lecteurs : prendre du temps pour soi est un thème cher à notre cœur. D’autant plus dans cette période chahutée, qui nous expose au risque de la décompensation psychologique. Explications et nos solutions.
La nécessité aujourd’hui de prendre du temps pour soi
Les confinements successifs ayant chamboulé nos vies sur tous les plans (travail, famille, santé …), nous avons dû à chaque fois mettre en place de nouvelles habitudes.
Avec le déconfinement de cet été, il nous faut à nouveau nous adapter. Et à chaque changement, un danger pour notre santé : le risque de décompensation.
La décompensation est la rupture d’un équilibre, quand un facteur externe (confinement / déconfinement) rompt brutalement un état stable. Chacune des cassures que nous connaissons depuis 1 an et demi peut provoquer une perte soudaine de repères appelée décompensation psychologique, avec à la clef épuisement, anxiété, crises d’angoisse ou confusion mentale.
Nous comprenons alors combien il est primordial en ce moment de prendre du temps pour soi et pour se réaligner. Cela tombe bien, nous avons des propositions pour cela !
Se retrouver soi en écrivant ses émotions
Pour évacuer ses émotions, écrire chaque jour procure un ressourcement précieux. Ce temps d’écriture peut se faire de multiples manières :
Se retrouver soi en écrivant pour l’autre
Ecrire à une personne chère permet une reconnexion directe à son propre cœur, comme au cœur de l’autre. On s’appliquera alors à écrire à la main, le bras et la main étant le prolongement du cœur.
En vacances, écrire une carte postale reste un vrai délice. Il y a la carte touristique, que l’on prendra le temps de choisir et d’écrire pour raconter ses découvertes. Et il y a aussi la carte à réaliser soi-même, qui nous inspirera des récits plus intimes. Vous trouverez dans nos rayons le nécessaire pour les fabriquer : du papier de couleur épais, du papier calque pour créer de la transparence, du raphia, des tampons et des gommettes pour la décoration.
Et puis, on pourra avoir envie d’écrire une vraie lettre, pour partager ses états d’âme, ses questionnements, renouer une relation ou exprimer ses sentiments. Le monde n’a-t-il pas cruellement besoin aujourd’hui de ces échanges de cœur à cœur ? La qualité et l’aspect du papier feront entièrement partie du message : un papier Velin transmettra de la douceur, un papier rouge sera parfait pour parler de passion et de mystère, un papier origami permettra de jouer sur la créativité et l’espièglerie, un papier pailleté créera de la magie et de la féerie. Pour la touche finale, on choisira également dans nos rayons l’enveloppe assortie.
Bon ressourcement en écriture à vous tous !
Stéphanie Rivier
Fondatrice de Mille et Une Feuilles
Continuons à nous déconnecter du numérique pour devenir plus productif et créatif, prendre davantage le temps et en retirer des bienfaits ! Comment ? Avec le deuxième outil créatif que nous voulons partager avec vous : le sketchnote, pour apprendre et travailler autrement.
Hyperconnexion, hyper-danger
Si certains se posent encore la question des réels dangers de l'hyperconnexion et de la cyberaddiction, rappelons en quoi cela expose notre cerveau à un véritable danger. Sachez en premier lieu qu’un trop-plein d’activités numériques diminue nos capacités cognitives. Du fait d’une surcharge de données, on peut être sujet à une perte de concentration, au stress, à l’épuisement mental, voire à la dépression.
Il a également été constaté que l'augmentation du volume et de la vitesse de l'information à gérer entraîne une surcharge mentale, une pression psychologique accrue et même un endommagement de la mémoire. Car notre cerveau a besoin de temps où il n’est pas sollicité, pour qu’il puisse synthétiser et intégrer tout ce qu’il a reçu.
Pour finir, contrairement à ce que l’on pense, faire deux tâches à la fois (par exemple envoyer un SMS en même temps que faire réviser ses leçons à son enfant), se révèle parfaitement contre-productif : soit on délaisse l’une, soit on fait mal les deux…
Et que dire des malaises causés au sein de cercle familial ou social, où la vie peut carrément être déstructurée par la dépendance aux écrans ?
Pour éviter tous ces effets néfastes, déconnectons ! En déconnectant des appareils électroniques, nous permettons à notre cerveau d’assimiler, de mémoriser, de fonctionner normalement, en nous recentrant sur nous-même. C’est pour cela que Mille et Une Feuilles vous propose le sketchnote : déconnection et créativité garanties !
Qu’est-ce que le sketchnote ?
Le sketchnote (ou prise de notes visuelle) est une manière créative de prendre des notes et d’organiser des informations. Le principe est de représenter graphiquement ce que nous avons l’habitude d’exprimer par du texte. Les mots, les idées sont transformés en images simples, combinées avec des textes courts. Le tout sur une seule page.
Ni journal créatif, ni mind mapping, ni loisir créatif, le sketchnote vise à simplifier l’information grâce au visuel. Nul besoin d’être un as du dessin, le processus et la réflexion sont aussi importants que le résultat, voire plus, car le sketchnote mobilise la pensée visuelle et la créativité. Rechercher l’image qui correspond le mieux à la notion permet en fait de mieux assimiler.
Le sketchnoting, c’est aussi retrouver le plaisir d’utiliser sa main, que nous perdons avec le clavier. Noter à la main permet de mieux assimiler. Nous synthétisons, nous priorisons et intégrons bien davantage. En écrivant à la main, l’information devient vivante !
Le sketchnote pour les pros
En entreprise, dans la vie professionnelle, le sketchnote s’utilise pendant une réunion, un séminaire, une conférence, lorsque que l’on regarde une vidéo. Mais aussi pour expliquer quelque chose à quelqu'un, élaborer un projet commun. C’est certes plus amusant, mais aussi drôlement efficace pour améliorer sa concentration.
Au final, le sketchnote offre une vue d'ensemble des différents sujets abordés, il rend plus compréhensibles certains systèmes de pensée. En replongeant dans ses notes, on retrouve instinctivement le déroulement de sa pensée. In fine, cette prise de notes subjective facilite la mémorisation, l’assimilation et la compréhension.
Et pour les ados ?
Utilisé en cours, lors d’un travail de groupe, pour un exposé ou apprendre à synthétiser une leçon, imaginez tout l’intérêt du sketchnote pour nos collégiens et lycéens. La synthétisation, puis la visualisation graphique et colorée favorise les apprentissages, la curiosité, l’engagement, la compréhension et la mémorisation. Tout devient clair et personnalisé.
Vous voulez vous essayer au sketchnote ?
Il vous faut une feuille vierge, sans repères ni carreaux, sur laquelle le cerveau construira son propre cheminement de pensée. Choisissez un carnet à pages blanches et épaisses, afin d’éviter que les marqueurs ne transpercent le verso et vous empêchent d’écrire dessus. Dans la boutique Mille et Une Feuilles, vous pouvez opter pour le Crok Book Clairefontaine en A4 et A3, et pour les petits sketchnotes pour un carnet Rhodiarama.
Cette sélection de livres vous aidera à vous lancer :
Sur le site de Vanina Gallo, vous trouverez 5 leçons de dessin
Vous pouvez aussi aller vous former. Auprès de Guillaume Monnain, par exemple, que nous avons nous-même choisi !
Et savez-vous que nous avons même eu la chance de rencontrer Mike Rohde, le fondateur de la méthode ?!!
Stéphanie Rivier, mise en mots par Cécile Douay
Rédactrice Web pour Mille et Une Feuilles
Crédit photo : Le guide avancé du sketchnote
Notre tour des traditions de Noël dans les DOM-TOM se termine en beauté… car en Guyane, c’est miss Guyane 2013 qui nous reçoit ! Quand Henriette Groneveltd nous parle de son Noël guyanais…
Stéphanie – Henriette, à 21 ans, tu as encore toute la vie devant toi ! Quels sont tes projets immédiats ?
Henriette – Eh bien, j'entame une année sabbatique. Mon objectif est de décrocher un travail afin de financer mes études, que je reprendrai à la rentrée prochaine. J’ai donc actuellement tout mon temps pour bien préparer les fêtes de Noël avec les membres de ma famille !
Stéphanie – Tu vas nous parler des traditions de Noël spécifiques à la Guyane. Qu'est-ce qui rend spécial un Noël guyanais ?
Henriette – La différence avec la métropole, c'est qu'à chaque période de Noël, nous avons des groupes musicaux qui se rassemblent dans une ambiance familiale pour chanter des cantiques de Noël, les fameux « chanté nwèl ». Leur particularité, c'est qu'ils sont chantés en créole guyanais.
Bien sûr, en cette petite saison des pluies, il fait 30°C et les pluies diluviennes alternent avec le grand soleil. Le sapin (artificiel !) a pris place dans les maisons, mais il y a peu de décorations dans les rues. Sur les quelques marchés de Noël, on trouve de l’artisanat local, des objets en bois d’essences amazoniennes.
Ici, Noël est surtout une fête familiale et religieuse, sans trop de tralala. Au menu, c’est jambon de Noël, boudin créole, marrons, mangue et « bindingwel », un gros gâteau plutôt bourratif.
Les Guyanais étant d’origines très diverses (Amérindiens, Noirs marrons, Créoles, Brésiliens, Guyaniens, Surinamiens, Haïtiens, Dominicains, Américains du sud, Chinois…), toutes les traditions se mélangent et peuvent différer d’une famille à une autre.
Stéphanie – As-tu un souvenir particulier d'un Noël passé en Guyane ?
Henriette – Oui, lorsque j'étais petite lors d'une kermesse organisée par les sapeurs pompiers pour les enfants de sapeurs, il fallait danser sur leur podium pour recevoir un calendrier de l'Avent, c'était amusant !
Stéphanie – Si tu étais le Père Noël, quelle tradition de Guyane aimerais-tu offrir aux métropolitains ?
Henriette – Celle des pétards ! Car ici, à minuit après la messe, il est de coutume de faire « péter les pétards » pour annoncer la naissance de Jésus au monde entier.
Stéphanie – En Guyane, est-il aussi de coutume d'envoyer des cartes de vœux ?
Henriette – Pas vraiment, car les proches sont à proximité, donc la plupart du temps on se déplace directement pour les repas en famille.
Stéphanie – Et si nous allions faire un petit tour dans la boutique Mille et Une Feuilles… Quel papier aimerais-tu utiliser, si tu faisais tes propres cartes de vœux ?
Henriette – Si j’avais à ma disposition des cartes Eclats d’or de Lalo, assorties avec les mêmes enveloppes, nul doute que j’en écrirais rien que pour le plaisir. Elles sont tout simplement sublimes !
Stéphanie – Enfin, quels sont tes produits coup de coeur dans le rayon loisirs créatifs ?
Henriette – Pour prendre des notes, griffonner une idée ou deux, je craque pour le carnet de voyage « Travel Album » de Clairefontaine. Et aussi pour le petit carnet Rhodiarama, en coquelicot il est à tomber ! Et aussi pour le carnet d’écriture Côté ville Côté campagne. Bref, j’adore les trois, je veux les trois J
Merci Henriette, nous te souhaitons des fêtes de Noël très éclatantes !
Mis en forme par Cécile d'Orthozen
Crédit photo Comité Miss Guyane
Le chic du chic en ce début de XXIe siècle, c’est d’être savamment rétro. Par exemple en tenant un de ces petits carnets de notes fermé par un élastique. Moins encombrant qu’un IPad, tellement plus agréable au contact, cet objet intime et cossu sait se rendre indispensable pour noter, croquer, penser ou plus encore. C’est bien connu, les plus grands ont toujours utilisé "le petit carnet" quel que soit leur domaine d’expression.
Une pratique génialement exploitée pour lancer le fameux Moleskine en 1998. Ce nom (littéralement "peau de taupe") désignait jusque là un coton verni utilisé pour couvrir des banquettes. Son unique association à un petit carnet noir est due à l’écrivain anglais Bruce Chatwin, qui s’en était entiché, au point de se désespérer de la disparition de son fabricant, en 1986. Douze ans plus tard, les as du marketing de la société italienne Modo et Modo signent un "coup" fabuleux : recréer le petit carnet, déposer la marque et mettre ainsi sur le marché un petit carnet qui a déjà plus qu’un nom, une renommée, plus qu’une histoire, une légende ! Et ça marche ! Personne ne doute une seconde que le carnet Moleskine soit la copie conforme de celui qu’avait tenu Hemingway, Picasso, Matisse, Mallarmé, Apollinaire, Sartre ou encore, excusez du peu, Vincent Van Gogh. Modo et Modo parvient à convaincre qu’aucun de ces génies n’a jamais utilisé un autre carnet que le Moleskine, induisant que les millions de personnes qui achètent un Moleskine (au prix fort – réputation oblige) sont des génies.
Cette belle réussite met en lumière une véritable attente du public. Le petit carnet à angles arrondis, dont la couverture est tenue par un élastique est un véritable réceptacle d'émotions et d'expériences personnelles. C’est ce que Rhodia a parfaitement saisi et c’est pourquoi la gamme Rhodiarama s’apprête à faire un tabac !
La couverture rigide en simili-cuir, au logo Rhodia embossé, offre au toucher une très plaisante volupté ; une douceur extrême qui se retrouve à chaque page du carnet. Décliné en quinze couleurs toutes plus tendance les unes que les autres, ce webbies séduira autant une femme qui le glissera aisément dans son sac à main, qu'un homme qui pourra l'avoir en permanence dans sa poche. Il est d'une finition très soignée, doté d'une pochette à soufflet et d'un ruban marque-page : chacun aura le sentiment de posséder un objet rare et beau, un compagnon fidèle à son image. Comme depuis près de 80 ans, la qualité Rhodia fait encore ses preuves (et ça, ce n’est pas une légende !).
Modo et Modo a déposé la marque Moleskine, mais c’est Rhodia qui a su donner une âme à cet adorable petit compagnon !
Et toute la gamme Rhodiarama est à découvrir sur votre papeterie créative Mille et Une Feuilles…
Cécile d’Orthozen
Dépassons un peu les débats sur le gâchis de feuilles dans les entreprises et la soi-disant nuisance de l'industrie papetière sur les forêts ! Le papier est définitivement partout dans nos vies : carnets de chèques, cartes routières, mouchoirs et serviettes en papier, papier toilette, papier peint, enveloppes, filtres à café, magazines et prospectus …
Leurs alternatives sont elles-mêmes discutables, parce qu'impliquant l'utilisation de plastique et dérivés pétrochimiques, la consommation d'eau ou d'électricité supplémentaire... On en vient même à préférer les sacs en papier aux sacs en plastique. Et finalement, aux quatre coins du monde, nous utilisons bien le papier ou son alternative selon nos besoins, nos choix, notre mode de vie. Et c'est tant mieux ! Bien lui en prendrait celui qui voudrait éradiquer le papier de la surface de la terre !
Evidemment, on doit se demander si un e-mail vaut la peine d'être imprimé et s'il ne vaut mieux pas consulter ses factures en ligne plutôt que de les recevoir par courrier ; mais tout de même, il y aurait bien 2-3 petites choses, ô vraiment pas énormes, qui pourraient ne jamais me faire regretter l'usage du papier …
Me laisser surprendre en déballant un cadeau
Sourire avec nostalgie en relisant mes copies doubles de lycée
Jeter les premières idées de cet article sur une page de mon cahier à petits carreaux
Retomber sur les lettres et dessins de mes amours adolescentes
Regarder mes enfants découper un catalogue de jouets, imaginant le plus beau des Noëls
Recevoir un colis et leur donner le carton pour qu'ils en fassent leur cabane
Déchiffrer la carte postale de mes amis en vacances dans le Sud
Dévorer un gros pavé et m'évader, lascivement installée dans un fauteuil tout mou
Griffonner dans mon petit carnet une idée, une belle phrase, un numéro de téléphone
Plier du papier crépon en guirlandes qui décoreront la salle de la fête
Collectionner les affiches de cinéma des années 60
Ouvrir le dernier catalogue de Somewhere et y choisir les plus jolies tenues
Respirer un livre sorti des étagères de mon grand-père.
Quel ordinateur, quel Iphone ou Blackberry pourrait bien me procurer tous ces petits bonheurs de l'existence ? Mon monde sans papier perdrait-il une partie de son âme ?
Cécile d’Orthozen