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Le papier à dessin : papier des beaux-arts, papier des artistes

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En cette rentrée des Beaux-Arts, votre papeterie créative Mille et Une Feuilles avait naturellement envie de vous parler de papier à dessin.

L'artiste, pour donner à sa création toute sa puissance, devra choisir judicieusement son support papier. Car c'est avec le contraste entre la feuille de papier et la matière qu'il pourra s'exprimer.

Selon la technique utilisée, sèche ou humide, la dureté de son instrument de dessin, il optera pour différentes textures de papiers, du papier blanc ou teinté, qui permettront des expressions différentes, plus ou moins de force, plus ou moins de finesse...

S'il dessine au crayon ou au pastel, l'artiste prendra un papier texturé capable de retenir les fines particules. S'il utilise l'encre ou la plume, il préfèrera un papier lisse. Pour les lavis, il utilisera un papier résistant à l'eau, pour la lithographie et la sérigraphie, un vélin à grain. L'aquarelliste appréciera quant à lui un papier de fort grammage qui supportera l'eau et les reprises, encollé dans la masse ou gélatiné afin que les pigments restent à la surface.

Les papiers à dessin en pur chiffon assureront la pérennité de l'œuvre. Les vélins et papiers d'art encollés à la gélatine animale resteront blancs, résisteront à l'humidité, à la pollution et aux manipulations. Tandis que les papiers à pâte chimique deviendront cassants et ceux imprégnés d'azurant optique jauniront.

De grands artistes utilisèrent des papiers à dessin Canson, jouant avec leurs différentes textures, leurs grains et leur transparence pour exprimer leur créativité.

Parmi eux...

Edgar Degas

Dans sa série de tableaux consacrée aux danseurs, il utilisa le pastel sur vélin Montgolfier. A travers son oeuvre, il concilia impressionnisme et rigueur classique. Ses thèmes fétiches étaient la danse, le théâtre et les courses de chevaux.

Pablo Picasso

Artiste d'avant-garde, il expérimenta le cubisme, le primitivisme, le surréalisme, le néo-classicisme et l’abstraction. Lui aussi choisit des papiers Canson, tel le vergé.

Marc Chagall

Considéré par André Breton comme précurseur du  surréalisme, il produisit des oeuvres très personnelles empreintes de poésie et de merveilleux, beaucoup issues de ses souvenirs d'enfance. L’Opéra de Paris, le siège de l’ONU, le Parlement israélien lui passèrent commande. Il travailla par exemple le crayon, l'encre de Chine et le lavis sur papier vélin Montgolfier.

 

Et vous, artistes, quel est votre papier d'art fétiche ?

 

Cécile Douay

Rédactrice de site

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Vous rentrez aux Beaux-arts ? Pensez aux cartons toilés et cartons mousse

Pour la rentrée des Beaux-arts, vous avez dû choisir vos feuilles de dessin et vos blocs à croquis (dont nous avons parlé de la fabrication la semaine dernière). Mais avez-vous aussi pensé à vos
cartons toilés
et cartons mousse ? Ils vous seront indispensables pour une présentation soignée de vos travaux et une mise en valeur de toutes vos créations.


Donnez libre cours à votre talent avec les cartons toilés !


cartontoile.jpgLes cartons toilés, que l’on appelle aussi des cartons entoilés ou des chassis toilés, sont des supports rigides adaptés à toutes les techniques de peinture : huile, acrylique, gouache... Ils se révèlent particulièrement agréables pour toutes les réalisations artistiques : natures mortes, portraits, paysages, travaux d’étude…


Sur Mille et Une Feuilles, spécialiste du papier Beaux-arts, vous trouverez toute la gamme de cartons toile Clairefontaine, des supports de haute qualité et de toutes les dimensions, rectangulaires et carrés.


En avant la créativité avec les cartons mousse !


cartonmousse.jpgLes cartons mousse (ou cartons plume) sont formés d’une plaque rigide de mousse en polystyrène, recouverte de papier satiné blanc ou noir. Ils se distinguent par leur légèreté et une surface parfaitement plane, même pour les grandes dimensions. Faciles à découper, scier, percer, vous pourrez les travailler avec précision.


Compatibles avec toutes sortes de colles et de solvants, vous pourrez également les peindre. Décoration, encadrement, panneaux d’exposition, contrecollage, maquettes et objets 3D, présentation d’images et de projets graphiques : vous adorerez les utiliser pour toutes vos activités créatives !


Mille et Une Feuilles, votre boutique de papiers créatifs, vous propose une large gamme de cartons plume blancs et cartons plume noirs des marques Clairefontaine et Stouls, de 1,4 à 10 mm d’épaisseur, dans plusieurs dimensions. Faites votre choix !


Bonne rentrée à tous les artistes !


Cécile d’Orthozen

Rédaction web et référencement

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C’est la rentrée des Beaux-arts, découvrez les secrets de la fabrication du papier Beaux-arts

arche.jpgAlors que vous reprenez le chemin des cours et des ateliers de Beaux-arts, vous allez choisir avec le plus grand soin vos feuilles de dessin et vos blocs à croquis… Passionné(e) d’aquarelle, de peinture à l’huile ou acrylique, de dessin, vous imaginez déjà votre pinceau, vos crayons, votre fusain caresser le papier… Mais connaissez-vous la technique de fabrication de ces feuilles, sur lesquelles vous allez laisser libre cours à vos talents artistiques ?

Le processus de fabrication du papier se base encore aujourd’hui sur des méthodes traditionnelles. Le choix et l’origine de la matière première, le linter (ou coton) récolté sur les fleurs les plus jeunes, est primordial pour la qualité finale du papier.

 

Première étape de la fabrication du papier Beaux-arts : le pulpage

Les linters, arrivés sous forme de feuilles appelées « chiffons », sont mélangés dans le pulpeur (un gros mixeur) avec beaucoup d’eau (qui doit être très pure) et du carbonate de calcium. Les fibres du mélange sont ensuite éclatées en fibrilles afin de se croiser plus facilement et de donner une meilleure résistance à la feuille. La pâte ainsi obtenue est transvasée dans un cuvier où elle est battue par deux hélices qui filtrent et éliminent les particules lourdes.

 

Deuxième étape de la fabrication du papier Beaux-arts : la machine à forme ronde

Les feuilles se forment sur d’immenses rouleaux entraînés par de grandes courroies. Une fine toile de cuivre recouvre ces cylindres imposants, sur laquelle est cousu le filigrane. Par-dessus les feuilles, un feutre est tendu pour décoller le papier et absorber l’humidité. C’est ce feutre qui donne son grain à la feuille. La machine produit ainsi une bobine de papier, dont le grammage dépend de la vitesse de rotation de la machine et de la concentration de la pâte dans la cuve.

 

Troisième étape de la fabrication du papier Beaux-arts : le gélatinage (ou encollage)

Dans une cuve appelée gélatineuse, la bande de papier est imprégnée de gélatine naturelle. Cette étape, utile pour le papier aquarelle, permet d’éviter l’effet buvard et empêche le papier de pelucher lors du gommage ou du grattage.

 

Quatrième étape de la fabrication du papier Beaux-arts : le séchage

Le papier est suspendu en accordéon sur des festons. Trop lourds pour être ainsi suspendus, les papiers à fort grammage sont quant à eux coupés en feuilles, qui passent au séchoir avant d’être étendues pendant 24 heures avec des pinces à linge en bois.

 

Dernière étape de la fabrication du papier Beaux-arts : la déchireuse

Cette étape finale est réalisée à la main par des opératrices qui déchirent les feuilles et contrôlent la qualité du papier. Pour obtenir des blocs de feuilles, elles passent de la colle sur la tranche.

 

Et voilà de jolies feuilles Beaux-arts, à vous de jouer les artistes !

 

Cécile d’Orthozen
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