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A Noël, offrez "du temps pour soi" avec les mandalas

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Deuxième volet de notre série de Noël. Cette année nous avons à cœur de vous parler de l'importance de prendre du temps pour soi et pour les autres, et de profiter des fêtes de fin d'année pour cela. A bien des égards, les événements récents nous montrent eux aussi l'urgence de nous reconnecter à nous-même et à nos proches.

 

L'urgence de se sortir de l'urgence

Le psychiatre Laurent Schmitt, auteur de "Du temps pour soi" parle d'une notion que nous aimons beaucoup : un retour au "temps intime", afin de (re)trouver son équilibre*.

Vivant dans une immédiateté où tous les temps se mélangent (temps professionnel, temps familial, temps amical...), nous sommes devenus esclaves des moyens de communication et des nouvelles technologies.

Nos contacts et nos activités sont démultipliés, nous devons tout régler rapidement, urgemment. Nous nous perdons. Le temps doit être rentabilisé, rempli, gagné... au risque d'y perdre sa santé. Disponibles à tous (patron, enfants, conjoints, amis...), on en oublie de penser à soi.

L'urgence est notre nouveau rapport au temps. Alors que l'urgence est plutôt de retrouver son propre rythme, quel que soit notre âge : enfant, adolescent, adulte. Chacun est invité à trouver du temps pour se ressourcer et se faire plaisir, à s'écouter vraiment pour se mettre à son propre rythme.

Pour y parvenir, l'auteur propose de "se ménager des jachères, des espaces non cultivés qui vont permettre de se retrouver". Dans ces espaces, on y mettra une activité unique et librement choisie (sport, activité manuelle, méditation, lecture, écriture...), qui nous permettra d'ouvrir de nouveaux espaces de créativité et d'imagination.

 

Un mandala pour se retrouver

Les mandalas et toutes les autres activités d'art thérapie - comme le collage, le kirigami ou le pliage - offrent ce temps nécessaire de ressourcement et de développement de sa propre créativité. Ils ont le pouvoir de nous accorder ce "temps intime" dont parle Laurent Schmitt. En créant notre bulle personnelle, ils nous aident à nous recaler sur notre propre rythme.

Sur la boutique de Mille et Une Feuilles, vous trouverez des mandalas à colorier pour tous les âges : pour les garçons, pour les filles, pour les adultes et aussi un mandala sur le thème de Noël.

Et si vous en offriez à vos proches à Noël ? Oh, cela ne sera peut-être pas un cadeau "commandé" ou souhaité, mais cela fera un merveilleux cadeau surprise au pied du sapin. Car offrir un mandala, c'est offrir bien plus que du matériel, c'est faire un cadeau qui a du sens.

Offrir un mandala, c'est offrir "du temps pour soi", quel luxe !

 

Et vous, avez-vous envie d'offrir un cadeau "surprise" à Noël, un cadeau qui offre "du temps pour soi" ?

 

Cécile Douay

Rédactrice web

Sources* : l'express.fr

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Art thérapie : Brigitte Barateau et le pouvoir du collage

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Mille et Une Feuilles - Bonjour Brigitte. Sur votre site www.treflerele.fr, vous vous définissez comme « artiste, médiatrice en créativité, catalysatrice de changement ». Expliquez-nous votre rôle, votre vision et ce qui vous anime.

Brigitte Barateau - Après avoir vu par moi-même que l’on pouvait s’exprimer, parler de soi sans entrer au fond de sa propre histoire, j’ai cherché des moyens d’expression autre que la parole et j’ai découvert le collage. J’ai vérifié  son effet sur d’autres personnes, en prison notamment. Ensuite, il était évident que je me devais de le transmettre et de le partager.

Les images qui nous attirent portent nos attentes, nos craintes, nos croyances. Déchirer, décomposer, recomposer, recoller, raconter… un collage figure notre propre image en morceaux que nous essayons de contenir puis de transformer.

Médiatrice signifie dans le cadre de mon activité que chaque participant peut s’approprier l’outil du collage par la transmission de savoirs. Catalysatrice au sens chimique du terme, que ma présence et mon intervention conduisent le participant à s’exprimer par le collage, à lâcher prise pour mettre ensuite des mots.

 

Mille et Une Feuilles - Comment travaillez-vous avec le papier ? Comment ce support s’intège-t-il dans vos activités ?

Brigitte Barateau - Le papier, ou plus précisément l’image, est mon outil principal. Dans les collages que je réalise personnellement, je ne cherche pas une image, je feuillette des journaux et des magazines et les images m’attirent. Je les décompose et les recompose sans thème prédéfini à l’avance, sans composition au sens où je laisse mes pensées vagabonder en même temps. Moins je contrôle, plus l’inconscient se faufile surtout quand il y a du carton ondulé, car je perds de vue ce que je colle. Et cette contrainte permet le lâcher prise.

Avec les cartes (j’anime aussi des ateliers de jeux de cartes associatives), les images sont omniprésentes. C’est avec leur représentation que se raconte des histoires fausses à l’extérieur et vraies à l’intérieur. J’ai fabriqué aussi des jeux avec du carton et des phrases découpées dans les magazines. La couleur et la texture sont importantes dans un jeu de cartes.

 

Mille et Une Feuilles - Parlons plus particulièrement du collage. Selon vous, qu’est-ce qui en fait un outil puissant ?

Brigitte Barateau - Se laisser choisir par une image, quelle qu’elle soit sans censure, c’est laisser advenir ce qui vient se dire là. C’est voir, comprendre (au sens de prendre avec) les pensées qui surgissent ici et maintenant par les images. Un exercice à la fois cathartique, méditatif et créatif. Dans la récupération de papiers il y a la notion de transformation au sens alchimique du terme, transformer ses émotions, passer de l’ombre à la lumière.

 

Mille et Une Feuilles - Quel lien faites-vous entre le collage et l’art-thérapie ? En quoi le collage est-il source d’épanouissement personnel ?

Brigitte Barateau - Dans l’art thérapie il y a la notion de soin, je m’adresse à ceux qui sont curieux de leur propre nature.

S’ouvrir avec le collage, c’est apprendre à être bienveillant vis-à-vis de soi-même. Etre pleinement soi s’adresse à tous. Développer son potentiel créatif, c’est penser sa confiance en soi, c’est ouvrir son esprit à l’imprévu, lâcher prise d’un résultat en laissant aller son imagination…

 

Mille et Une Feuilles - Vous intervenez auprès de personnes en milieu carcéral, en centre social. Comment le collage peut-il aider ces personnes ? Avez-vous une anecdote, un moment fort à partager ?

Brigitte Barateau - Un jeune détenu de 18 ans arrive à l’atelier collage après un parloir avocat. Il sait maintenant ce qu’il risque vraiment. Son collage ce jour- là ne comprend que des images de pierres, de mur, pas un personnage. Il colle, colle jusqu’au dernier morceau découpé et se lève pour partir sans un mot.

Un autre s’est aperçu en regardant son collage terminé qu’il y avait des yeux partout, dont un en plein centre. L’œilleton de la cellule?

En centre social, un atelier de femmes autour de la violence a révélé des images très fortes qui ont pris leur sens une fois collées.

On ne découpe pas une image par hasard. Le collage permet l’expression des ressentis, sans la censure des mots. A condition d’accepter de ne pas vouloir faire un beau tableau. Moins on possède les mots, plus on lâche le mental, plus les émotions sont à fleur de peau, plus les images sont parlantes. 

 

Art thérapie : Brigitte Barateau et le pouvoir du collageMille et Une Feuilles - Dans quel(s) autre(s) cadre(s) intervenez-vous ? Utilisez-vous le collage pour des accompagnements personnels ou seulement en groupe ? Comment vous contacter pour organiser un atelier collage ?

Brigitte Barateau - Depuis ma découverte des jeux de cartes associatives, qui sont composées d’images ou de mots, j’utilise moins les collages en groupe. Par contre j’utilise mes collages comme support à l’expression. Réaliser un collage à plusieurs est aussi une dynamique très intéressante : quelle place je m’accorde ? Comment j’occupe l’espace, comment j’envahis l’espace de l’autre ?

Sur mon blog, les dates des ateliers cartes sont annoncées et aussi comment me contacter : www.treflerele.fr.

 

Mille et Une Feuilles - Terminons par un petit tour sur la boutique de Mille et Une Feuilles. Dans la rubrique « papiers de création », quels papiers choisiriez-vous pour du collage ?

Brigitte Barateau - Les papiers qui m’attirent sont les papiers qui ont de l’épaisseur, que l’on peut froisser, tordre, plier, gratter… je découpe peu aux ciseaux, je préfère déchirer pour laisser voir les déchirures. Donc ce sera le papier parchemin, le papier matière et pourquoi pas le papier pailleté !

 

Merci Brigitte !

 

Cécile Douay

Rédactrice web

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Du coloriage à l’art thérapie

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Depuis combien de temps n’avez-vous pas colorié ? Oui, colorié ! Un dessin en noir et blanc, des espaces vides, des crayons de couleurs. Tout simplement… Et pas juste pour passer le temps, bien au contraire !

Si les coloriages pour adulte sont actuellement en vogue, c’est qu’ils aident à combattre le stress et la dépression. Et bien plus encore.

Les mandalas par exemple, venus des traditions hindouistes et bouddhistes, proposent un exercice de pleine conscience, un retour sur soi, une forme de méditation. En se concentrant sur les formes et le choix des couleurs, celui qui colorie peut y mettre une intention, travailler sur lui-même, ses désirs profonds et son monde intérieur.

Par la visualisation et la prise de recul, le pouvoir des mandalas est fabuleux. Ce qui compte n’est pas le résultat final, mais la démarche au cours de laquelle les pensées vont et viennent, sans nous envahir.

« Symboliquement, colorier, c'est prendre la main sur une œuvre et par extension sur soi », explique Jérôme Bloch, directeur du studio "Hommes" au sein du cabinet de tendances Nelly Rodi.

Le psychiatre Jung, lui-même passionné de mandalas, s’en servait pour ses vertus de « re-centration de la psyché, de mise en ordre de soi par rapport à ses propres tensions intérieures, de dialogue entre le soi intérieur et le monde externe ».

On atteint là les frontières de l’art-thérapie.

« Pour parler d'art-thérapie ou tout simplement de thérapie, il faut qu'il y ait une démarche qui aille plus loin que le simple fait de colorier, un accompagnement par un professionnel, lequel sait où il souhaite emmener ses patients. Le coloriage en soi n'est alors qu'un support, comme la danse, la peinture, etc ». Précise Nathalie Renault, art-thérapeute.

 

Prendre contact avec sa vie intérieure et se transformer positivement

L’art-thérapie – ou plutôt devrions-nous dire « la thérapie par l’art » - permet de traiter de nombreux troubles par la méthode douce. Toute forme d’art peut être explorée : dessin, peinture, collage, sculpture, poterie, mosaïque, danse, musique…

Il ne s’agit pas là de développer ou d’utiliser ses dons artistiques, mais de libérer sa créativité et son imagination, d’utiliser l’art comme moyen d'expression de son intériorité, de ses émotions, ses pensées, son intuition, ses sentiments, ses aspirations...

A travers la création artistique, la personne peut exprimer ce qu’elle ne parvient pas à verbaliser. Elle pourra atteindre des résultats en termes d’affirmation de soi, de bien-être, d’éveil de la créativité, d’autonomie, de liberté, de gestion des émotions, de lâcher-prise, de gestion du stress, de réduction de l'anxiété…

L’art thérapie s’adresse autant aux adultes qu’aux enfants, aux personnes malades, en hôpital psychiatrique, en difficultés sociales, aux délinquants…

Le rôle du thérapeute est d’accompagner le patient dans son travail créatif, de lui donner une impulsion de création, le guider vers les chemins possibles. Sans interpréter, sans juger. Discrètement, il incite le patient à plus de profondeur et à lâcher prise afin de l’amener à des prises de consciences et à comprendre le sens de sa production.

C’est ce type de travail que nous vous proposons de découvrir prochainement, à travers trois portraits de professionnels qui utilisent le papier pour de la thérapie par l’art…

 

Rendez-vous bientôt avec Brigitte Barateau, qui utilise le collage comme support d’art thérapie !

 

Cécile Douay

Rédactrice web

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Mille et Une Feuilles reçoit Djeffa Tisserand : "En Martinique à Noël il est de coutume d'aller chez les uns et les autres afin de partager un moment convivial".

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Quatrième escale de notre tour des traditions de Noël dans les DOM-TOM : la Martinique ! Là, c’est Djeffa Tisserand, fondatrice de Saâkti, qui va nous faire rêver de son Noël antillais.

 

Stéphanie – Djeffa, peux-tu nous présenter ton activité et ton actualité du moment ?

Djeffa – Bonjour Stéphanie et merci de m'accueillir chez Mille et une Feuilles. Je suis une ancienne juriste freelance. Mes clients bénéficiaient de longues heures d'écoute et d'accompagnement de leurs peines, en dehors du cadre strictement juridique. Et c'est cette dimension que je trouvais gratifiante. J'ai donc choisi d'en faire mon métier à temps plein. Le 28 mai 2014, j'ai créé Saâkti. C'est un nom qui parle d'énergies et d'amour. J'utilise mes capacités empathiques et intuitives pour aider mes consultants à trouver le meilleur d'eux-mêmes et l'exploiter, à mieux se connaître. D'une certaine manière, je reste encore dans le domaine de la justice en les accompagnant à être et faire ce qu'ils aimeraient qu'on soit et fasse pour eux.

 Actuellement, je travaille sur deux projets. Le premier est la création d'un blog où je prendrai le temps de contempler la vie. Le second a une autre envergure, car il parle de création de structure médico-sociale. A ma manière, je suis une soignante …

 

Stéphanie – Tu vas nous parler des traditions de Noël en Martinique. Quel est ton lien avec cette île ?

Djeffa – Je suis tout simplement Martiniquaise. Je suis née là-bas, il y a (déjà) 35 ans et j'y ai vécu jusqu'à mes 19 ans. J'y retourne encore, dès que possible. En dehors des liens familiaux, je suis très attachée à la culture et à la gastronomie de mon île. Bon, surtout à sa gastronomie, j'avoue ;-)

 

Stéphanie – Quelles sont les coutumes de Noël spécifiques à la Martinique ? Qu'est-ce qui rend spécial un Noël martiniquais ?

Djeffa – Chez nous, Noël commence le premier dimanche de décembre. Il est de coutume d'aller chez les uns et les autres afin de partager un moment convivial pour attendre la Nativité. L'île est très pieuse, à dominance catholique.

Ces temps sont marqués par les « Chanté Nwel », tels les fameux «Michaud veillait» ou «Joseph mon cher fidèle» ... Tout le monde sort son petit livret vert, pour brailler des cantiques de Noël, rythmés par les percussions locales. C'est d'ailleurs devenu une activité à part entière, car la coutume a évolué en soirées payantes.

Pour ce qui est de la gastronomie, ce temps de l'Avent est très marqué par LA liqueur de Noël : le schrubb. Il s'agit d'une liqueur à base de rhum et de sirop de sucre de canne, d'écorces d'orange et d'épices telles que la cannelle, la noix de muscade, la vanille et le clou de girofle. Un délice. On achève la tuerie avec les patés salés qui sont en fait des mini tourtes individuelles fourrées à la viande. Et comme c'est la fête du cochon, on sort le jambon de « Nwel » cuit au four, épicé, à la bière ou à l'ananas, et les boudins créoles qu'on ne présente plus …

Pour les décorations, nous avons hérité des traditions métropolitaines : guirlandes, boules, étoiles et crèche. Sauf que, point de sapin : nous avons à la place un arbre très grand qui y ressemble : le filao. Nous y accrochons des guirlandes confectionnées par nous-mêmes.

Sur la table, ce serait particulièrement ridicule d’y mettre des flocons de neige ! La grande différence réside dans le fait que Noël n'est pas réellement une fête familiale pour nous. A moins que par famille, on entende le quartier entier ! Nous privilégions donc les grands buffets où tout le monde se sert quand il veut … et la vaisselle jetable.

 

Stéphanie – En Martinique, est-il aussi de coutume d'envoyer des cartes de vœux ? Les gens aiment-ils les fabriquer eux-mêmes ?

Djeffa – Quand j'étais petite, le DIY avait une grande importance et j'ai appris, à l'école, à fabriquer mes cartes postales de Noël. L'écrit garde toute sa place, car on a toujours un frère, une cousine qui a déménagé en métropole pour les études et qui ne pourra pas rentrer pour les fêtes.

 

Stéphanie – As-tu un souvenir particulier d'un Noël passé en Martinique ?

Djeffa – Tous les Noël étaient magiques. Les anciens avaient préparé le repas et « tué cochon » pour ses différentes déclinaisons, le plat principal étant le ragoût de porc. Avec mes cousines, nous nous dirigions vers l'église pour la messe de minuit, toujours très belle, toujours trop longue, mais qui n'a jamais lieu à minuit. La tradition qui me manque le plus est d'entendre mon oncle entonner « Minuit Chrétien » de sa voix à réveiller les morts. Et nous de partir dans un grand fou-rire …

 

Stéphanie – Quelle tradition de Martinique as-tu rapporté en France, que tu as à cœur de respecter à chaque Noël ?

Djeffa – Pendant l’Avent, j'essaie de préparer des petits pâtés salés, que je ne farcis pas au porc, pour pouvoir les partager avec mes voisines musulmanes. Je m'efforce d'aller chez les gens, à leur rencontre, comme on fait chez nous. Noël pour nous c'est un peu ça : apporter la lumière chez nos frères. Être cette lumière pour eux …

 

Stéphanie – Et si nous allions faire un petit tour dans la boutique Mille et Une Feuilles… Quel papier aimerais-tu utiliser pour ta déco de Noël ou tes propres cartes de vœux ?

Djeffa – Comme je suis l'expatriée, je ne fais plus de cartes. Mais j'aimerais continuer mes délires créatifs autour du sapin cette année encore. Surtout parce que mes fils se moquent de moi. J'ai un vrai coup de cœur pour le papier bronze irisé pollen. Cette couleur est juste magique et dégage beaucoup de chaleur. Je vais cogiter pour trouver quoi en faire !

 

Stéphanie – Enfin, quels sont tes 4 produits coup de coeur dans le rayon loisirs créatifs enfants ?

Djeffa – J'ai une prédilection pour l'origami. C'est un excellent moyen de concentration pour mes deux fauves. De plus, cela contribue à améliorer leur dextérité. Sans compter la joie d'avoir fabriqué de jolies décorations pour notre sapin.

Ensuite, j'aime assez le kit créatif pâte à sel, juste parce que les oiseaux sont trop mignons.

Puis, l'arbre à souhaits me semble un outil formidable pour encourager à rêver et se donner les moyens de réaliser ses vœux. Je me demande si je n'y verrais pas un outil pour mes consultants …

Enfin, je veux bien colorier des mandalas, ça me ferait très plaisir comme cadeau de Noël !

 

Merci Djeffa, nous te souhaitons des fêtes de Noël très gourmandes !

 

Mis en forme par Cécile d'Orthozen

Rédaction web

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Mille et Une Feuilles reçoit Pascale Muscat : "Imaginez qu’à Noël en Nouvelle Calédonie, la température monte volontiers à 40°C !".

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Notre tour des traditions de Noël dans les DOM-TOM se poursuit en… Nouvelle Calédonie ! Nous y retrouvons Pascale Muscat, créatrice de la boutique en ligne Archipel Parfums.

 

Stéphanie - Pascale, peux-tu nous présenter ton activité et ton actualité ?

Pascale - Archipel Parfums est spécialisé dans la conception de produits cosmétiques aux essences tropicales. Créateur de toute la gamme cosmétiques et senteurs, nous avons à cœur de proposer des baumes de massages, des huiles de soins ou encore des bougies parfumées et des parfums solides. Nous utilisons des matières premières les plus naturelles possibles et bien entendu des senteurs des îles telles que le frangipanier, la fleur de caféier, le monoï et la vanille.

L’actualité du moment pour Archipel Parfums, c’est d’être récompensé pour la 5ème année consécutive avec notre produit phare qu’est le baume au niaouli ! Et pour la 1ère année, deux nouveaux produits ont été sélectionnés : le savon naturel au frangipanier et le savon aux huiles essentielles de niaouli et de menthe poivrée.

 

Stéphanie - Tu vas nous parler des traditions de Noël en Nouvelle Calédonie. Quel est ton lien avec ce pays ?

Pascale - Mon lien avec la Calédonie est lié à mes parents qui sont partis un peu plus de 15 ans vivre sur cette île magnifique. J’y suis allée à plusieurs reprises et pour je ne sais quelles raisons, dès ma première visite je m’y suis sentie comme « chez moi ».

L’accueil fait par la population Kanak, que j’ai découverte au travers de mes visites au sein des tribus, aura été pour moi un pur bonheur. Ce fut pour moi une magnifique ouverture sur le monde, où chaleur et convivialité sont de mises.

Bien qu’ébranlés par leur histoire, ce sont des gens formidables que j’ai eu beaucoup de chance de côtoyer « chez l’habitant » lors de mes différentes visites. Dans ce genre de parcours, pas d’hôtel, j’ai besoin de découvrir la population locale.

 

Stéphanie - Quelles sont les coutumes de Noël spécifiques à la Nouvelle Calédonie, les différences avec la métropole ?

Pascale - Peu de maisons créent une ambiance de Noël avec toutes les décorations que nous avons l’habitude d’admirer en métropole. Comme il n’existe là-bas aucune variété de sapins, de petits pins colonaires font parfois office de sapin de Noël.

Dans les tribus, le calendrier de l’Avent peut être fait avec de petits coquillages ramassés par les enfants sur les plages. La crèche et la traditionnelle table de Noël sont ici aussi dressées avec soin et beaucoup de couleurs locales, donc très vives. Le Manou - un morceau d’étoffe - sert de nappe sur laquelle les convives auront plaisir à déguster la langouste locale.

 

Stéphanie - Qu'est-ce qui rend spécial un Noël calédonien ?

Pascale Imaginez qu’en décembre, c’est le plein été avec une température qui monte volontiers à 40°C ! Exit la neige et ses bonhommes, oubliés les écharpes et les bonnets... tout le monde fête Noël en short, tongs et débardeur.

Malgré ces fortes chaleurs, le Père Noël vient tout de même rendre visite aux enfants sur la très connue Place des Cocotiers de Nouméa, où est installé un grand sapin. Là, on lui remet les clés de la ville pour qu'il puisse déposer ses cadeaux dans les maisons, puis sur sa mobylette ou sur son char, il distribue des bonbons aux enfants. Chaque année, il arrive avec un moyen de locomotion différent : en char, en parapente, en ULM et même parfois en hélicoptère !

Dans les rues, ont peut admirer les illuminations, entendre de la musique et des chants de Noël, les vitrines des magasins sont décorées. Un marché de Noël s’installe également sur la place des Cocotiers.

Idée cadeau Noel Enfant

 

Stéphanie - En Nouvelle Calédonie, est-il aussi de coutume d'envoyer des cartes de vœux ?

Pascale - La Calédonie n’échappe bien entendu pas à la règle. Les cartes de vœux qui quittent le « caillou » (petit surnom de la Calédonie) et se dirigent bien souvent vers la métropole, sont différentes des nôtres, car on n’y trouve absolument pas une ambiance hivernale, mais plutôt des plages, des poissons ornés de rouge...

 

Stéphanie - Et si nous allions faire un petit tour dans la boutique Mille et Une Feuilles... Quel papier aimerais-tu utiliser pour tes propres cartes de vœux ?

Pascale Ce n’est pas évident de choisir parmi toutes ces belles choses ! Mais j’ai eu un coup de cœur pour le papier banane vert granit. Il a du pep’s et je trouve qu’il représenterait bien mon activité que sont les cosmétiques aux essences tropicales.

Mon choix aurait tout aussi bien pu se porter sur le papier banane vert pâle qui rappelle la couleur du lagon.

 

Stéphanie - Enfin, quels sont tes 4 produits coup de cœur dans le rayon loisirs créatifs enfants ?

Pascale Finalement la grande enfant, ce sera moi, l’amatrice de couleurs et de coloriages … Mes garçons sont un peu grands maintenant, mais c’est maman qui s’y colle avec grand plaisir ! C’est pour moi un excellent moment de détente que de colorier avec de jolis cahiers et des crayons ou des stylos sympas.

Mon premier coup de cœur se porte donc sur les mandalas.

Mon deuxième, sur les stickers de Noël en 3D, très sympa pour orner tous les petits paquets cadeaux et faire briller de mille feux le pied du sapin.

Mon troisième choix sera les poupées à peindre, avec bien sûr un vrai coup de cœur pour la poupée aux couleurs d’Hawaï. Amoureuse des îles un jour, amoureuse des îles toujours !

Enfin, je prendrais le raphia rouge qui ferait un joli ornement sur les paquets cadeaux de mes clients lors des fêtes de Noël. De plus très pratique, car les brins sont coupés et prêts à l’emploi.

 

Merci Pascale, nous te souhaitons des fêtes de Noël très colorées !

 

Mis en forme par Cécile d'Orthozen

Rédactrice web

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Idée zen pour cet été : les mandalas

origine-mandalaIls nous proviennent de la nuit des temps et sont présents partout dans la nature : dans les fleurs, les toiles d’araignée, les fruits et légumes coupés, dans le système solaire et jusque dans nos cellules humaines.

Si le mot mandala vient de l'Inde - en sanskrit, il signifie ''cercle, centre, unité, totalité'', ces fameux dessins circulaires organisés autour d'un centre qui s'ouvre sur l'infini, sont pratiqués dans toutes les civilisations. Car à l'Est comme à l'Ouest, le cercle est le symbole de la vie.

En Occident, les rosaces des cathédrales représentent des scènes religieuses ou du quotidien. Pour les Cisterciens, ces mandalas de lumière sont des supports à la méditation.

En Asie, le mandala est à la fois un enseignement de vie et un acte méditatif profond. Il symbolise un travail mental, un parcours initiatique où chaque élément représente une connaissance à acquérir.

Dans la culture amérindienne, le mandala est une ouverture sur l'au-delà. Il peut transmettre des informations données par les esprits ou représenter des visions. Dans le chamanisme, les mandalas reprennent les symboles des saisons, des animaux totems, des esprits de la nature…

En Australie, les Aborigènes incarnent dans le mandala les éléments de la nature et du monde des ancêtres – pour eux, ce sont les ancêtres qui nous rêvent et notre vie n'est qu'illusion.

En Afrique, le mandala crée un lien avec les esprits qui nous entourent : les dieux créateurs, les esprits de la nature, les entités d'autres planètes… Accompagné d'aliments ou d'étoffes, il devient offrande en guise de gratitude ou de demande.

N'est-ce pas étonnant de découvrir comme cette forme universelle incarne de manière tout aussi universelle la spiritualité, chacun selon sa vision ? Soulignons que dans la tradition orientale, le cercle représente le divin.

 

Le mandala : miroir de son état intérieur et outil d'évolution

C'est Carl Jung, faisant le lien entre le point central et la psyché, qui fut le premier à utiliser le pouvoir thérapeutique du mandala pour aider ses patients à retrouver équilibre, paix et cohérence.

Selon lui, le mandala est le symbole du SOI. Au moment où la personne le colorie ou le dessine, elle projette hors d'elle-même ses émotions et son vécu, produisant ainsi une représentation de son état intérieur. Et quand tout va bien, la représentation du soi est harmonieuse…

Colorier ou réaliser un mandala est également un incroyable outil de transformation. En nous maintenant dans l'instant présent, il nous ouvre à notre être intérieur et à une plus grande conscience de soi. Il nous permet d'apprivoiser nos ombres et nos peurs. Il est source d'harmonisation et de paix intérieure. C'est un moyen de se centrer et parfois même de se découvrir une vocation humanitaire ou artistique.

Claudette Jacques exploite dans ses livres de mandalas leur pouvoir de guérison, notamment pour accompagner le deuil ou apprendre le lâcher prise.

"Ce n’est pas qu'un simple dessin, explique-t-elle. Il est un outil, qui tout en développant notre créativité, permet de se centrer, de s'harmoniser, de se transformer.

Il travaille sur 4 niveaux de conscience, alors il peut produire des effets autant sur le plan physique, psychique, psychologique que spirituel. Une fois à l’intérieur du cercle, le mandala agit tout simplement, là où il doit agir. Dès l'entrée dans le cercle, il se produit un changement vibratoire, car se fait l'union entre les deux hémisphères du cerveau, ce qui produit l'harmonisation des dualités et l'unification des contraires.

Ainsi, l'être blessé peut retrouver dans la pratique du mandala, une consolation, une compréhension de certains événements. Celui qui doute, découvre une certitude, celui qui pleure, une consolation. Il permet d'aller chercher l'aspect contraire afin de rééquilibrer les énergies, pour ensuite, entreprendre le chemin du centre".

 

Le mandala : faire une pause

En-dehors de toute démarche spirituelle ou thérapeutique, il suffit de colorier un mandala pour profiter du calme, de la relaxation et de la force qu'il procure.

Colorier un mandala est une des rares activités qui fait fonctionner les deux hémisphères du cerveau en même temps : le côté droit pour le sens artistique, l'intuition et la créativité, le côté gauche pour l'organisation, la logique, la gestion de l'espace et de la symétrie. Cet équilibre cérébral offre une sensation de détente, de paix et de bien-être.                                                                                                              

La pratique régulière du mandala développe la confiance, le respect, la douceur et l'amour de soi. Dans le silence s'installe l'introspection, la volonté de s'améliorer, de se pacifier.

Le choix des couleurs n'est pas anodin non plus. Comme nous l'avons vu tout au long de notre série sur les couleurs, elles ont un véritable impact sur nous, même inconscient. En choisissant l'une ou l'autre de manière instinctive, nous exprimons nos ressentis, nous retrouvons bien-être, vitalité, joie, espoir ou confiance, selon leur symbolisme.

 

Une aide à la reconnexion pour les enfants et les adolescents

Nous comprenons ainsi pourquoi les mandalas sont de plus en plus plébiscités par les enseignants et les parents.

Ils sont parfaits pour canaliser l'énergie des enfants, les aider à se concentrer et à se détendre. Leur imagination est stimulée, la construction de leur propre monde intérieur favorisée. Ils en ressentent les bienfaits tant dans leur esprit que dans leur corps.

Le coloriage de mandalas aide aussi les enfants et les adolescents qui ont développé des résistances face aux apprentissages scolaires, qui sollicitent davantage l'hémisphère gauche. En les reconnectant à leur imaginaire, et donc à leur hémisphère droit grâce au mandala, ils entrent à nouveau dans l'apprentissage par une porte qu'ils aiment.

 

Se mettre au mandala

Tout naturellement, votre papeterie créative vous conseille cette activité pour les vacances d'été. Petits et grands réunis autour de la table pour des échanges, ou en solitaire pour un moment de calme. Munissez-vous d'un de nos cahiers de coloriage mandala disponible sur la boutique Mille et Une Feuilles ou imprimez l'un des 301 mandalas épinglés sur notre page Pinterest !

Choisissez celui qui correspond à votre humeur du moment. Etalez devant vous crayons, feutres, pastels ou peinture et choisissez les couleurs dictées par votre cœur. Ne focalisez pas sur les erreurs, l'important est ce que vous vivez.

Si votre intention finale est d'encadrer votre mandala, préférez des crayons d'artiste aux pigments de meilleure qualité et qui vous permettront de réaliser des mélanges et des effets de relief. Sachez que les crayons aquarellables donneront un très beau résultat, mais demandent davantage de maîtrise. Enfin, n'oubliez pas de vous équiper d'une gomme adaptée à votre type de crayon et d'un taille crayon manuel (un taille crayon électrique épuisera trop vite votre mine).

 

Vos vacances vont prendre de sacrées couleurs !

 

Cécile d’Orthozen

Rédactrice web

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