Deuxième volet de notre série de Noël. Cette année nous avons à cœur de vous parler de l'importance de prendre du temps pour soi et pour les autres, et de profiter des fêtes de fin d'année pour cela. A bien des égards, les événements récents nous montrent eux aussi l'urgence de nous reconnecter à nous-même et à nos proches.
L'urgence de se sortir de l'urgence
Le psychiatre Laurent Schmitt, auteur de "Du temps pour soi" parle d'une notion que nous aimons beaucoup : un retour au "temps intime", afin de (re)trouver son équilibre*.
Vivant dans une immédiateté où tous les temps se mélangent (temps professionnel, temps familial, temps amical...), nous sommes devenus esclaves des moyens de communication et des nouvelles technologies.
Nos contacts et nos activités sont démultipliés, nous devons tout régler rapidement, urgemment. Nous nous perdons. Le temps doit être rentabilisé, rempli, gagné... au risque d'y perdre sa santé. Disponibles à tous (patron, enfants, conjoints, amis...), on en oublie de penser à soi.
L'urgence est notre nouveau rapport au temps. Alors que l'urgence est plutôt de retrouver son propre rythme, quel que soit notre âge : enfant, adolescent, adulte. Chacun est invité à trouver du temps pour se ressourcer et se faire plaisir, à s'écouter vraiment pour se mettre à son propre rythme.
Pour y parvenir, l'auteur propose de "se ménager des jachères, des espaces non cultivés qui vont permettre de se retrouver". Dans ces espaces, on y mettra une activité unique et librement choisie (sport, activité manuelle, méditation, lecture, écriture...), qui nous permettra d'ouvrir de nouveaux espaces de créativité et d'imagination.
Un mandala pour se retrouver
Les mandalas et toutes les autres activités d'art thérapie - comme le collage, le kirigami ou le pliage - offrent ce temps nécessaire de ressourcement et de développement de sa propre créativité. Ils ont le pouvoir de nous accorder ce "temps intime" dont parle Laurent Schmitt. En créant notre bulle personnelle, ils nous aident à nous recaler sur notre propre rythme.
Sur la boutique de Mille et Une Feuilles, vous trouverez des mandalas à colorier pour tous les âges : pour les garçons, pour les filles, pour les adultes et aussi un mandala sur le thème de Noël.
Et si vous en offriez à vos proches à Noël ? Oh, cela ne sera peut-être pas un cadeau "commandé" ou souhaité, mais cela fera un merveilleux cadeau surprise au pied du sapin. Car offrir un mandala, c'est offrir bien plus que du matériel, c'est faire un cadeau qui a du sens.
Offrir un mandala, c'est offrir "du temps pour soi", quel luxe !
Et vous, avez-vous envie d'offrir un cadeau "surprise" à Noël, un cadeau qui offre "du temps pour soi" ?
Cécile Douay
Sources* : l'express.fr
Mille et Une Feuilles - Bonjour Brigitte. Sur votre site www.treflerele.fr, vous vous définissez comme « artiste, médiatrice en créativité, catalysatrice de changement ». Expliquez-nous votre rôle, votre vision et ce qui vous anime.
Brigitte Barateau - Après avoir vu par moi-même que l’on pouvait s’exprimer, parler de soi sans entrer au fond de sa propre histoire, j’ai cherché des moyens d’expression autre que la parole et j’ai découvert le collage. J’ai vérifié son effet sur d’autres personnes, en prison notamment. Ensuite, il était évident que je me devais de le transmettre et de le partager.
Les images qui nous attirent portent nos attentes, nos craintes, nos croyances. Déchirer, décomposer, recomposer, recoller, raconter… un collage figure notre propre image en morceaux que nous essayons de contenir puis de transformer.
Médiatrice signifie dans le cadre de mon activité que chaque participant peut s’approprier l’outil du collage par la transmission de savoirs. Catalysatrice au sens chimique du terme, que ma présence et mon intervention conduisent le participant à s’exprimer par le collage, à lâcher prise pour mettre ensuite des mots.
Mille et Une Feuilles - Comment travaillez-vous avec le papier ? Comment ce support s’intège-t-il dans vos activités ?
Brigitte Barateau - Le papier, ou plus précisément l’image, est mon outil principal. Dans les collages que je réalise personnellement, je ne cherche pas une image, je feuillette des journaux et des magazines et les images m’attirent. Je les décompose et les recompose sans thème prédéfini à l’avance, sans composition au sens où je laisse mes pensées vagabonder en même temps. Moins je contrôle, plus l’inconscient se faufile surtout quand il y a du carton ondulé, car je perds de vue ce que je colle. Et cette contrainte permet le lâcher prise.
Avec les cartes (j’anime aussi des ateliers de jeux de cartes associatives), les images sont omniprésentes. C’est avec leur représentation que se raconte des histoires fausses à l’extérieur et vraies à l’intérieur. J’ai fabriqué aussi des jeux avec du carton et des phrases découpées dans les magazines. La couleur et la texture sont importantes dans un jeu de cartes.
Mille et Une Feuilles - Parlons plus particulièrement du collage. Selon vous, qu’est-ce qui en fait un outil puissant ?
Brigitte Barateau - Se laisser choisir par une image, quelle qu’elle soit sans censure, c’est laisser advenir ce qui vient se dire là. C’est voir, comprendre (au sens de prendre avec) les pensées qui surgissent ici et maintenant par les images. Un exercice à la fois cathartique, méditatif et créatif. Dans la récupération de papiers il y a la notion de transformation au sens alchimique du terme, transformer ses émotions, passer de l’ombre à la lumière.
Mille et Une Feuilles - Quel lien faites-vous entre le collage et l’art-thérapie ? En quoi le collage est-il source d’épanouissement personnel ?
Brigitte Barateau - Dans l’art thérapie il y a la notion de soin, je m’adresse à ceux qui sont curieux de leur propre nature.
S’ouvrir avec le collage, c’est apprendre à être bienveillant vis-à-vis de soi-même. Etre pleinement soi s’adresse à tous. Développer son potentiel créatif, c’est penser sa confiance en soi, c’est ouvrir son esprit à l’imprévu, lâcher prise d’un résultat en laissant aller son imagination…
Mille et Une Feuilles - Vous intervenez auprès de personnes en milieu carcéral, en centre social. Comment le collage peut-il aider ces personnes ? Avez-vous une anecdote, un moment fort à partager ?
Brigitte Barateau - Un jeune détenu de 18 ans arrive à l’atelier collage après un parloir avocat. Il sait maintenant ce qu’il risque vraiment. Son collage ce jour- là ne comprend que des images de pierres, de mur, pas un personnage. Il colle, colle jusqu’au dernier morceau découpé et se lève pour partir sans un mot.
Un autre s’est aperçu en regardant son collage terminé qu’il y avait des yeux partout, dont un en plein centre. L’œilleton de la cellule?
En centre social, un atelier de femmes autour de la violence a révélé des images très fortes qui ont pris leur sens une fois collées.
On ne découpe pas une image par hasard. Le collage permet l’expression des ressentis, sans la censure des mots. A condition d’accepter de ne pas vouloir faire un beau tableau. Moins on possède les mots, plus on lâche le mental, plus les émotions sont à fleur de peau, plus les images sont parlantes.
Mille et Une Feuilles - Dans quel(s) autre(s) cadre(s) intervenez-vous ? Utilisez-vous le collage pour des accompagnements personnels ou seulement en groupe ? Comment vous contacter pour organiser un atelier collage ?
Brigitte Barateau - Depuis ma découverte des jeux de cartes associatives, qui sont composées d’images ou de mots, j’utilise moins les collages en groupe. Par contre j’utilise mes collages comme support à l’expression. Réaliser un collage à plusieurs est aussi une dynamique très intéressante : quelle place je m’accorde ? Comment j’occupe l’espace, comment j’envahis l’espace de l’autre ?
Sur mon blog, les dates des ateliers cartes sont annoncées et aussi comment me contacter : www.treflerele.fr.
Mille et Une Feuilles - Terminons par un petit tour sur la boutique de Mille et Une Feuilles. Dans la rubrique « papiers de création », quels papiers choisiriez-vous pour du collage ?
Brigitte Barateau - Les papiers qui m’attirent sont les papiers qui ont de l’épaisseur, que l’on peut froisser, tordre, plier, gratter… je découpe peu aux ciseaux, je préfère déchirer pour laisser voir les déchirures. Donc ce sera le papier parchemin, le papier matière et pourquoi pas le papier pailleté !
Merci Brigitte !
Cécile Douay
Depuis combien de temps n’avez-vous pas colorié ? Oui, colorié ! Un dessin en noir et blanc, des espaces vides, des crayons de couleurs. Tout simplement… Et pas juste pour passer le temps, bien au contraire !
Si les coloriages pour adulte sont actuellement en vogue, c’est qu’ils aident à combattre le stress et la dépression. Et bien plus encore.
Les mandalas par exemple, venus des traditions hindouistes et bouddhistes, proposent un exercice de pleine conscience, un retour sur soi, une forme de méditation. En se concentrant sur les formes et le choix des couleurs, celui qui colorie peut y mettre une intention, travailler sur lui-même, ses désirs profonds et son monde intérieur.
Par la visualisation et la prise de recul, le pouvoir des mandalas est fabuleux. Ce qui compte n’est pas le résultat final, mais la démarche au cours de laquelle les pensées vont et viennent, sans nous envahir.
« Symboliquement, colorier, c'est prendre la main sur une œuvre et par extension sur soi », explique Jérôme Bloch, directeur du studio "Hommes" au sein du cabinet de tendances Nelly Rodi.
Le psychiatre Jung, lui-même passionné de mandalas, s’en servait pour ses vertus de « re-centration de la psyché, de mise en ordre de soi par rapport à ses propres tensions intérieures, de dialogue entre le soi intérieur et le monde externe ».
On atteint là les frontières de l’art-thérapie.
« Pour parler d'art-thérapie ou tout simplement de thérapie, il faut qu'il y ait une démarche qui aille plus loin que le simple fait de colorier, un accompagnement par un professionnel, lequel sait où il souhaite emmener ses patients. Le coloriage en soi n'est alors qu'un support, comme la danse, la peinture, etc ». Précise Nathalie Renault, art-thérapeute.
Prendre contact avec sa vie intérieure et se transformer positivement
L’art-thérapie – ou plutôt devrions-nous dire « la thérapie par l’art » - permet de traiter de nombreux troubles par la méthode douce. Toute forme d’art peut être explorée : dessin, peinture, collage, sculpture, poterie, mosaïque, danse, musique…
Il ne s’agit pas là de développer ou d’utiliser ses dons artistiques, mais de libérer sa créativité et son imagination, d’utiliser l’art comme moyen d'expression de son intériorité, de ses émotions, ses pensées, son intuition, ses sentiments, ses aspirations...
A travers la création artistique, la personne peut exprimer ce qu’elle ne parvient pas à verbaliser. Elle pourra atteindre des résultats en termes d’affirmation de soi, de bien-être, d’éveil de la créativité, d’autonomie, de liberté, de gestion des émotions, de lâcher-prise, de gestion du stress, de réduction de l'anxiété…
L’art thérapie s’adresse autant aux adultes qu’aux enfants, aux personnes malades, en hôpital psychiatrique, en difficultés sociales, aux délinquants…
Le rôle du thérapeute est d’accompagner le patient dans son travail créatif, de lui donner une impulsion de création, le guider vers les chemins possibles. Sans interpréter, sans juger. Discrètement, il incite le patient à plus de profondeur et à lâcher prise afin de l’amener à des prises de consciences et à comprendre le sens de sa production.
C’est ce type de travail que nous vous proposons de découvrir prochainement, à travers trois portraits de professionnels qui utilisent le papier pour de la thérapie par l’art…
Rendez-vous bientôt avec Brigitte Barateau, qui utilise le collage comme support d’art thérapie !
Cécile Douay
Notre tour des traditions de Noël dans les DOM-TOM se poursuit en… Nouvelle Calédonie ! Nous y retrouvons Pascale Muscat, créatrice de la boutique en ligne Archipel Parfums.
Stéphanie - Pascale, peux-tu nous présenter ton activité et ton actualité ?
Pascale - Archipel Parfums est spécialisé dans la conception de produits cosmétiques aux essences tropicales. Créateur de toute la gamme cosmétiques et senteurs, nous avons à cœur de proposer des baumes de massages, des huiles de soins ou encore des bougies parfumées et des parfums solides. Nous utilisons des matières premières les plus naturelles possibles et bien entendu des senteurs des îles telles que le frangipanier, la fleur de caféier, le monoï et la vanille.
L’actualité du moment pour Archipel Parfums, c’est d’être récompensé pour la 5ème année consécutive avec notre produit phare qu’est le baume au niaouli ! Et pour la 1ère année, deux nouveaux produits ont été sélectionnés : le savon naturel au frangipanier et le savon aux huiles essentielles de niaouli et de menthe poivrée.
Stéphanie - Tu vas nous parler des traditions de Noël en Nouvelle Calédonie. Quel est ton lien avec ce pays ?
Pascale - Mon lien avec la Calédonie est lié à mes parents qui sont partis un peu plus de 15 ans vivre sur cette île magnifique. J’y suis allée à plusieurs reprises et pour je ne sais quelles raisons, dès ma première visite je m’y suis sentie comme « chez moi ».
L’accueil fait par la population Kanak, que j’ai découverte au travers de mes visites au sein des tribus, aura été pour moi un pur bonheur. Ce fut pour moi une magnifique ouverture sur le monde, où chaleur et convivialité sont de mises.
Bien qu’ébranlés par leur histoire, ce sont des gens formidables que j’ai eu beaucoup de chance de côtoyer « chez l’habitant » lors de mes différentes visites. Dans ce genre de parcours, pas d’hôtel, j’ai besoin de découvrir la population locale.
Stéphanie - Quelles sont les coutumes de Noël spécifiques à la Nouvelle Calédonie, les différences avec la métropole ?
Pascale - Peu de maisons créent une ambiance de Noël avec toutes les décorations que nous avons l’habitude d’admirer en métropole. Comme il n’existe là-bas aucune variété de sapins, de petits pins colonaires font parfois office de sapin de Noël.
Dans les tribus, le calendrier de l’Avent peut être fait avec de petits coquillages ramassés par les enfants sur les plages. La crèche et la traditionnelle table de Noël sont ici aussi dressées avec soin et beaucoup de couleurs locales, donc très vives. Le Manou - un morceau d’étoffe - sert de nappe sur laquelle les convives auront plaisir à déguster la langouste locale.
Stéphanie - Qu'est-ce qui rend spécial un Noël calédonien ?
Pascale – Imaginez qu’en décembre, c’est le plein été avec une température qui monte volontiers à 40°C ! Exit la neige et ses bonhommes, oubliés les écharpes et les bonnets... tout le monde fête Noël en short, tongs et débardeur.
Malgré ces fortes chaleurs, le Père Noël vient tout de même rendre visite aux enfants sur la très connue Place des Cocotiers de Nouméa, où est installé un grand sapin. Là, on lui remet les clés de la ville pour qu'il puisse déposer ses cadeaux dans les maisons, puis sur sa mobylette ou sur son char, il distribue des bonbons aux enfants. Chaque année, il arrive avec un moyen de locomotion différent : en char, en parapente, en ULM et même parfois en hélicoptère !
Dans les rues, ont peut admirer les illuminations, entendre de la musique et des chants de Noël, les vitrines des magasins sont décorées. Un marché de Noël s’installe également sur la place des Cocotiers.
Stéphanie - En Nouvelle Calédonie, est-il aussi de coutume d'envoyer des cartes de vœux ?
Pascale - La Calédonie n’échappe bien entendu pas à la règle. Les cartes de vœux qui quittent le « caillou » (petit surnom de la Calédonie) et se dirigent bien souvent vers la métropole, sont différentes des nôtres, car on n’y trouve absolument pas une ambiance hivernale, mais plutôt des plages, des poissons ornés de rouge...
Stéphanie - Et si nous allions faire un petit tour dans la boutique Mille et Une Feuilles... Quel papier aimerais-tu utiliser pour tes propres cartes de vœux ?
Pascale – Ce n’est pas évident de choisir parmi toutes ces belles choses ! Mais j’ai eu un coup de cœur pour le papier banane vert granit. Il a du pep’s et je trouve qu’il représenterait bien mon activité que sont les cosmétiques aux essences tropicales.
Mon choix aurait tout aussi bien pu se porter sur le papier banane vert pâle qui rappelle la couleur du lagon.
Stéphanie - Enfin, quels sont tes 4 produits coup de cœur dans le rayon loisirs créatifs enfants ?
Pascale – Finalement la grande enfant, ce sera moi, l’amatrice de couleurs et de coloriages … Mes garçons sont un peu grands maintenant, mais c’est maman qui s’y colle avec grand plaisir ! C’est pour moi un excellent moment de détente que de colorier avec de jolis cahiers et des crayons ou des stylos sympas.
Mon premier coup de cœur se porte donc sur les mandalas.
Mon deuxième, sur les stickers de Noël en 3D, très sympa pour orner tous les petits paquets cadeaux et faire briller de mille feux le pied du sapin.
Mon troisième choix sera les poupées à peindre, avec bien sûr un vrai coup de cœur pour la poupée aux couleurs d’Hawaï. Amoureuse des îles un jour, amoureuse des îles toujours !
Enfin, je prendrais le raphia rouge qui ferait un joli ornement sur les paquets cadeaux de mes clients lors des fêtes de Noël. De plus très pratique, car les brins sont coupés et prêts à l’emploi.
Merci Pascale, nous te souhaitons des fêtes de Noël très colorées !
Mis en forme par Cécile d'Orthozen
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Gommettes… vous avez dit gommettes ?
Ces gommettes là, elles vont faire pâlir d'envie tous ses petits copains…
Toujours des gommettes : on n'oublie pas les classiques !
Il serait impensable de les omettre dans la panoplie : les gommettes géométriques et les stickers alphabets font partie des must-have de la gommette ! Pour des activités aussi bien récréatives qu'éducatives.
Des cahiers de coloriage beaux et originaux
Mille et Une Feuilles a sélectionné pour vos fans de coloriage des albums absolument craquants, aux thèmes résolument actuels.
Vite vite !!! Arrive Petit Papa Noël !
Cécile d’Orthozen