L’Afrique, deuxième escale de notre tour des papiers matière du monde. Vous allez voir, cela sent le soleil et l’exotisme !
L’arrivée du papier en Afrique ne survient qu’après la bataille de Samarkand en 751 après J.C., date à laquelle les arabes s’emparent du secret de fabrication du papier. Parmi leurs prisonniers chinois, certains connaissaient ces techniques, qui vont alors se diffuser dans tout l’empire abbasside, permettant la diffusion du Coran, mais aussi d’ouvrages scientifiques et littéraires. Cette révolution du papier joue un rôle primordial dans le développement de l’âge d’or islamique.
Du papier bambou au papier en lin et en chanvre
A Samarkand, au carrefour des routes de la soie, et où les filatures de lin se sont installées, c’est cette matière première plus cellulosique qui va progressivement être introduite dans les processus de fabrication (à la place du bambou et du mûrier). Cette technique va ensuite se propager sur la route du papier et de la soie, sur le pourtour méditerranéen et jusqu’à Fès au Maroc.
Vers 794-795, on fabrique du papier à Bagdad, puis à Damas et à Tibériade vers 1046. La qualité du papier de Tripoli ou de Damas est alors considérée comme meilleure que le papier de Samarkand. Le papier arrive au Caire avant 1199, utilisé pour emballer les marchandises, et au Yémen au début du XIIIe siècle.
Plusieurs fabriques de papier s’installent aussi en Afrique du Nord : 104 usines avant 1106 à Fès et 400 meules à fabriquer du papier entre 1221 et 1240.
Le lin et le chanvre remplacent le mûrier, le bambou et la ramie, utilisés sous forme de vieux chiffons fermentés, ébouillantés et battus à l’aide de maillets pour libérer les fibres sous la forme d’une pâte humide.
Alors que la finesse et la transparence de la feuille ne sont pas les premières qualités recherchées, le beau papier arabe est ferme et souple. Contrairement aux papiers orientaux non arabes qui sont très fins, très clairs, voire translucides.
Cet essor du papier accompagne l’âge d’or islamique et donne naissance à une profonde révolution culturelle. Les connaissances sont répandues avec une nouvelle ampleur, une plus grande rapidité et pour un moindre coût. Des milliers d’œuvres sont désormais disponibles dans les grandes bibliothèques, comme dans les plus humbles madrasas et les plus petites mosquées.
De nos jours en Afrique, on fabrique du papier à base de tronc de bananier
Voici une innovation technique qui présente un intérêt particulier pour les pays producteurs de bananes, qui sont pour la plupart des pays en développement.
Généralement, une fois le régime de banane prélevé, le tronc du bananier est immédiatement coupé et laissé sur place, où il se décompose. Une martiniquaise a récemment démontré, à travers sa thèse de doctorat, la faisabilité technique de la transformation du tronc de bananier en pâte à papier. De quoi valoriser un déchet naturel !
S’appuyant sur le fait qu’il est possible d'extraire d'un tronc de bananier 70% de fibres nécessaires à la fabrication du papier, un projet de coopération avec le Japon a vu le jour au Gabon. Le projet s’appelle Banana paper.
L’objectif de ce projet est de créer de multiples petites unités de fabrication avec des plantations de bananiers, pouvant générer chacune une vingtaine d'emplois. L'autre objectif est de créer un atelier-pilote afin de réduire les importations de papier qui sont très importantes au Gabon.
La fibre du bananier, appelée également l'abaca, est en fait utilisée depuis le début du 20ème siècle pour la fabrication de papiers fins et solides. Grâce à son aspect fibreux et texturé, le papier en fibres de bananier se prête à des usages nécessitant de la solidité : sachets de thé et de café, dosettes à expresso, emballages dans l’alimentaire, le domaine médical et pour les fleurs, sacs pour aspirateurs, rubans d'attache, chemins et sets de table, papiers à cigarettes, billets de banque.
S’il n’est pas destiné à l'écriture, le papier banane est idéal pour toutes les activités de création : scrapbooking, décoration artisanale, cartes de vœux, papier à lettre, enveloppes personnalisées…
Ecologie, social et créativité : un cocktail gagnant pour Mille et Une Feuilles !
Cécile Douay
Rédactrice Web pour Mille et Une Feuilles
Crédit photo : l'économiste du Faso
Savez-vous que les véritables premiers fabricants de papier sont les guêpes ? Arrachant des fibres de vieux bois, des fragments de feuilles sèches, des débris de végétaux et les mélangeant à leur salive, elles produisent une matière avec laquelle elles construisent les rayons et l’enveloppe de leur nid. Du papier, ni plus ni moins !
Selon toute vraisemblance, c’est en observant le travail de ces guêpes « papetières », que les chinois inventèrent le papier, en transposant leurs gestes à l’échelle humaine. Plus précisément, c’est à MOUNG TIAN, général sous l’Empereur SHI-HOANG-ti de la dynastie des HAN, que l’on doit l’invention du papier 200 ans avant J.C.
En 105 après J.C., TSAI-LUN, Grand Eunuque protégé par l’Impératrice douairière, n’aurait fait que perfectionner et codifier la fabrication du papier, à base de cellulose tiré du mûrier, du bambou et du chanvre.
L’histoire du papier nous passionnera toujours autant … Cela vous dit, cet été, de partir avec nous à la découverte des papiers du monde ? Au programme : matières, textures, couleurs et senteurs ... Vous venez avec nous ?!
Première escale : l’Asie, où tout commença. C’est parti pour le grand voyage !
En Chine, du papier Bambou au wenzhou d’aujourd’hui
Le matériau privilégié pour la fabrication des premiers papiers chinois était le bambou, associé le plus souvent à des fibres et substances végétales ou animales, pour donner au papier finesse, résistance et lustre. Parmi ces fibres et substances : le rotin, la paille, l'hibiscus et le santal bleu qui donne au "papier de Xuan" la blancheur et la finesse recherchées par les calligraphes et les peintres.
Rapidement, la Chine développa une grande variété de papiers, dont l’usage s’est largement répandu dans la vie quotidienne et dans l’administration tout particulièrement, pour la monnaie, les archives, les examens, les éditions...
De nos jours, le papier traditionnel chinois appelé wenzhou, a malheureusement mauvaise presse auprès des spécialistes de la restauration de documents anciens. Ils lui préfèrent le papier japonais.
Le kozo, papier traditionnel japonais, a la cote
Pour réparer les documents endommagés, les spécialistes en restauration utilisent depuis plus de trente ans le papier traditionnel japonais appelé kozo. Grâce à ses fibres végétales très longues et intactes issues du mûrier, il conserve une vraie souplesse et une grande solidité par rapport aux papiers occidentaux.
La fabrication du papier aurait été introduite au Japon en 610 par Damjing, un moine coréen.
S’inspirant des méthodes chinoises, les papetiers japonais inventèrent des processus spécifiques pour obtenir des papiers d'une grande résistance et d'une extrême finesse, à partir de fibres de diverses espèces de moracées, comme le mûrier à papier ou le chanvre.
L'usage du chanvre déclina à la fin du VIIIe siècle au profit du mûrier à papier, apprécié pour la longueur et la robustesse de ses fibres.
L'écorce du mitsumata était appréciée pour ses qualités de douceur et de délicatesse, tandis que le gampi, un arbuste sauvage, donnait le plus beau papier, le plus résistant, le plus doux et le plus brillant, fabriqué dès le VIIIe siècle.
Aujourd’hui encore, la technique de fabrication japonaise, associée à l'attention portée au choix des matières premières, confère au papier traditionnel japonais des qualités exceptionnelles.
Il existe pourtant un autre papier de grande qualité, le hanji coréen, issu d’une tradition millénaire, qui gagne à être connu.
Le fabuleux et méconnu papier traditionnel coréen
On connaît très peu le papier coréen, mais les spécialistes de la restauration et de la conservation des papiers commencent à s’intéresser sérieusement à ses caractéristiques physiques et mécaniques, qui pourraient supplanter le papier japonais dans certaines utilisations.
Historiquement, la fabrication du papier est arrivée en Corée depuis la Chine dans les tout premiers siècles après J.C.
Le papier coréen était alors fait essentiellement des fibres libériennes du mûrier à papier. Le "papier de Jilin", jilinzhi, était le plus beau, aux longues fibres, épais, lisse, très résistant et d'un blanc ivoirien aux reflets soyeux. Il était réservé à la cour de Corée, mais aussi à la Chine, donné en tribut ou exporté à destination des peintres et des calligraphes, qui appréciaient sa douce robustesse.
De Corée, la Chine importait aussi d'autres variétés de papier, tel que le "papier cuir", dengpizhi, utilisé pour faire des couvertures de livres, des imperméables ou pour garnir les fenêtres.
Aujourd’hui, l’Asie se tourne vers le papier recyclé
Berceau du papier, la Chine est aujourd’hui une puissante locomotive pour le marché du papier recyclé. En 10 ans, ses importations de vieux papiers ont augmenté de 500 % (de 3,1 millions de tonnes en 1996 à 19,6 millions de tonnes en 2006).
Cette forte demande asiatique a permis au marché du recyclage d’être viable dans les pays collecteurs de papiers, mais aussi de sortir de la crise le marché du papier recyclé.
Quelle excellente nouvelle, face aux dangers de la déforestation indonésienne, dont nous vous parlions dans cet article : Tour du monde du papier, l'Asie !
Cécile Douay
Rédactrice Web pour Mille et Une Feuilles
Crédit photo : alphadxd.fr
Voici un anniversaire bien particulier pour Mille et Une Feuilles ! 7 ans, c’est l'âge de raison, un âge idéal pour s’offrir la plus belle des enveloppes à décacheter… un nouveau site !
Le maître mot de cette V3, c’est « montée en gamme » : des produits de grande qualité, une affirmation de l’identité de marque et un éditorial plus pointu sur le blog.
Stéphanie, comment se traduit cette « montée en gamme » ?
Elle se concrétise tout d’abord à travers les produits proposés sur la boutique.
Extrêmement sensible aux textures, aux matières, aux couleurs, je considère le papier comme une matière noble, bien au-delà de l’utilisation quotidienne que nous en avons. C’est un support qui permet la transmission, qui garde la trace de notre mémoire individuelle et collective, qui favorise le rassemblement.
L’année dernière à la même époque, j’évoquais ma volonté d’offrir un choix plus large de papiers matières : des grains cuir, des papiers gaufrés, des papiers coton, des papiers fait main... L’arrivée dans la boutique des papiers G-Lalo, la référence haut de gamme du papier, fabriqués à Paris, témoigne de cette montée en gamme.
Je parlais également d’éthique à travers des produits qualitatifs, écologiques, sains et proposés au juste prix. Et aussi de loisirs créatifs enfants haut de gamme avec des produits sûrs pour leur santé et leur environnement.
Sur le blog, il s’agit de partager et de transmettre un savoir, une histoire, des connaissances, mais aussi de la passion et de l’amour ! C’est une démarche que l’on a engagé avec Cécile depuis plus de 2 ans maintenant.
Enfin, c’est cette nouvelle identité visuelle qui vient couronner le tout, accompagnée de la base-line « Mille et Une Feuilles, papeterie créative aux racines de votre créativité ».
Après 2 ans de réflexion et de travail, pour nos 7 ans, nous y voilà !
Quel est ton objectif avec cette V3 ?
Tout d’abord, je ne me reconnaissais plus dans le design de mon site, qui était axé très loisirs créatifs et non papiers de création.
Une entreprise bouge, évolue... le web et les consommateurs aussi ! Aujourd'hui, la tendance est aux sites visual design, c'est à dire avec de belles et grandes images pour laisser toute sa place au produit. C'est ce dont j'avais envie !
J'ai imaginé ce nouveau site comme un écrin, ou plus précisément comme une enveloppe. Cette enveloppe qui joue un rôle capital, car elle constitue la toute première accroche du message adressé à son destinataire. Il convient donc de la soigner : un format, une couleur ou un toucher inhabituel attire l’œil et génère un meilleur « taux d’ouverture ».
J'ai également soigné l'ambiance de cette nouvelle version, qui correspond mieux à mes valeurs et celles de mes clients. Si aujourd'hui mon site s'adresse toujours aux particuliers amoureux du papier, je travaille aussi avec des grands noms, tels YSL, Bonobo, L'hotel Five... Il était important pour moi que ces clients de prestige se sentent aussi bien accueillis dans ce nouvel écrin.
Bien entendu, les prix restent les mêmes, toujours justes, tout comme mes valeurs ne changent pas. Plus que jamais, je souhaite montrer ma connaissance du produit et ma technicité. Montrer le papier tel que je le conçois, revenir à mon cœur de métier, et c’est pour cela que les produits scrapbooking sont en vente jusqu’à épuisement du stock.
Ce travail de fond et de forme, je ne l'ai évidemment pas fait seule ! Je me suis entourée de partenaires de confiance que je manage comme une équipe sportive... Avec moi, je les entraîne jusqu'au final, jusqu’à LA finale. C’est pourquoi j’ai souhaité les mettre en avant et les laisser témoigner de notre travail collectif.
Céline Boura - Stéphanie a suivi ta formation en identité de marque de mai à octobre 2012. Que dirais-tu du chemin qu’elle a parcouru avec toi ?
J'étais la première étonnée que Stéphanie souhaite suivre ma formation car elle semblait tout à fait en phase avec son entreprise à ce moment-là. Mais les entrepreneurs sont bien plus complexes que ce qu'ils laissent paraître ! Dans son cas à elle, elle avait besoin de se poser après 5 années d'activité et de réussite à tous les niveaux, parce qu'elle pensait ne plus y être totalement à sa place et songeait même à vendre Mille et Une Feuilles.
Le travail que l'on a fait ensemble lui a permis de mettre le doigt sur des piliers essentiels de son identité de marque : d'abord le fait qu'elle était totalement légitime et à sa place dans cette activité de par son savoir-faire, mais aussi son savoir-être très apprécié de ses clients. Ensuite, que son métier ne consistait pas seulement à vendre du papier, mais à transmettre une vision basée sur ses valeurs : le besoin de transmettre, l'exigence de qualité, la sensibilité à l'environnement, la noblesse du papier qui provient de l'élément de la nature avec lequel elle a un attachement viscéral : l'arbre, symbole de la vie.
A partir de là, se sont dégagés des axes évidents pour mieux cibler sa clientèle, revaloriser son offre, personnaliser sa communication. Ce qu'on appelle "monter en gamme" : passer à l'étape supérieure en se recentrant sur ce qui fait son unicité. On peut piquer des idées, copier-coller des fiches produits, mais pas l'âme qui les nourrit ! Et cela fait toute la différence, surtout dans le e-commerce où tout le monde se bat pour se faire une place.
En quoi cette nouvelle version du site de Mille et Une Feuilles reflète-t-elle les valeurs de Stéphanie et de Mille et Une Feuilles ?
Ce nouveau site correspond en tous points aux axes de travail que nous avons définis pendant la formation : gagner en clarté dans le discours et dans l'image, refléter son professionnalisme pointu, véhiculer sa douceur et sa sensibilité, valoriser son expertise à travers des conseils ciblés. Son site est désormais à son image : haut de gamme, sans être luxueux. La nuance est de taille car le luxe induit une notion de distance, alors que le haut de gamme rend une marque à la fois plus moderne et plus mature.
Et surtout son nouveau site reflète la noblesse du papier comme une matière vivante, celle de la transmission.
C'est un très bel aboutissement de 2 années de travail en sous-marin, qui mérite d'être salué pour sa constance, sa cohérence et la volonté permanente de Stéphanie de travailler en accord avec elle-même et avec ses clients !
Fabrice Court - Tu as créé la nouvelle identité visuelle de Mille et Une Feuilles et le kit graphique du site internet. Quel était le brief de départ fourni par Stéphanie ?
Dans sa demande initiale, Stéphanie souhaitait que toutes ses activités gagnent en cohérence et en unité. Le thème de l'arbre a donc été privilégié aussi bien pour le nouvau logo de Mille et Une Feuilles que pour celui de Mes Ateliers SEO. Cette consigne était à la fois rassurante et troublante, car il s'agissait bien entendu de ne pas faire deux fois la même chose !
La distinction s'est finalement faite de façon aisée. Stéphanie désirait monter en gamme et échapper aux couleurs plus traditionnelles liées à l'activité papetière. Nous avons donc osé une couleur très franche et énergétique pour illustrer Mille et une feuilles. Cette couleur est accompagnée d'une gamme de couleurs chaudes qui donnent de la variété à la charte tout en lui garantissant beaucoup d'unité.
Si je dis "nous" en m'exprimant sur ces choix, c’est parce que j'ai ressenti que l’on partageait une véritable aventure commune dans ce travail. Stéphanie donnait le cap et moi j’optais pour les différents choix : le choix de la route, le choix du bateau, le réglage des voiles… Nous étions deux à bord et la traversée fut passionnante !
Dans un article publié sur mon site, j’explique d’ailleurs plus précisément la démarche de création du logo de Mille et Une Feuilles.
Dans cette aventure, quel a été pour toi le plus grand challenge à relever ?
Comme lors de toute création de logo, on n'est jamais sûr de réussir avant d'y être parvenu. Ce n'est pas un manque d'assurance, mais une humilité et une vigilance nécessaire qu'il faut maintenir pour garder toute sa concentration. A partir d'un certain stade, lorsque le client valide une proposition qui le séduit, on parvient à un premier palier jubilatoire, car on sent que l'arrivée est possible. Ce stade a été atteint dans les temps.
Fondamentalement le vrai challenge a été de travailler avec un template beaucoup plus strict et moins propice à la personnalisation qu'à l’accoutumée, de sorte qu'il a fallu inventer de nouvelles solutions techniques et artistiques pour obtenir le rendu que nous désirions. En tant que créatif et webdesigner, j’ai été quelque peu frustré de ne pas pouvoir réaliser tous les habillages issus de mon magination fertile ! C’était sans compter l'astuce de Stéphanie et ma créativité, qui nous ont permis d’atteindre un résultat à la hauteur de nos espérances ! Nos boites à lettres mail sont encore rouges de tous les documents, tests et échanges productifs que nous avons menés ensemble :)
Cécile Douay - Depuis 5 ans, tu rédiges le blog de Mille et Une Feuilles. Comment la ligne éditoriale a-t-elle évolué ?
Il faut dire qu’avec Stéphanie, nous avons une façon bien rodée de travailler ensemble ! Comme le dit très justement Fabrice, elle me donne le cap, les sujets et les sources d’information, avec la certitude qu’elle aura du premier coup un résultat qui répond parfaitement à ses attentes : des articles au contenu riche, des mots bien choisis pour véhiculer ses idées, son expertise et ses valeurs. C’est tout ce que j’adore faire, et je suis toujours ébahie de voir ses nouvelles idées d’articles. J’ai l’impression d’un domaine inépuisable à explorer… il faut dire que les choix et l’engagement de Stéphanie donnent matière à écrire !
Suite à la formation que Stéphanie a suivi avec Céline, il y a eu une vraie évolution de la ligne éditoriale du blog. A ce moment-là, elle m’a parlé d’expertise, de valeurs, d’éthique, d’engagement, de passion. Une nouvelle direction était donnée pour qu’à travers chaque article je transmette ce petit plus qui fait toute la différence.
Pour une plus grande proximité, le « je » et le « nous » sont apparus.
Là où nous évoquions précédemment des produits, des marques, des tutoriels et des activités manuelles, nous nous sommes mises à aborder des thèmes environnementaux, des vœux engagés, des sujets très documentés comme l’histoire des couleurs et des séries thématiques très poussées sur le papier à travers le monde, les musées du papier et la toute dernière sur les métiers du papier. Entre autres…
Quelle est la valeur ajoutée des articles publiés sur le blog, à qui s’adressent-ils ?
Les articles que je rédige pour le blog de Mille et Une Feuilles sont loin de ne s’adresser qu’à ses clients… Ils sont une vraie source d’information et de découverte pour les passionnés du papier, mais aussi pour les férus de culture.
Ces articles apportent aussi une réelle plus value pour une boutique en ligne, où le manque de contact visuel et physique implique que l’on se dévoile autrement, que l’on trouve les mots pour montrer son savoir-faire et sa vision. Ces rendez-vous mensuels sont une excellente façon de maintenir le contact, de faire vivre la boutique, de montrer qui est à la barre !
La spécialiste du référencement naturel que je suis rajoutera que ces articles nourrissent régulièrement le site en nouveaux contenus, ce qui permet de travailler les mots-clés et d’augmenter sa visibilité sur les moteurs de recherche ! Avec le maître mot : écrire pour le lecteur, tout en faisant plaisir à Google ;-)
Je vous souhaite beaucoup de plaisir à découvrir cette nouvelle version de la boutique de Mille et Une Feuilles… autant que nous en avons eu à la concocter !
Bel et heureux anniversaire Mille et Une Feuilles et belle réussite à cette V3 !
Cécile Douay
Noël… voilà pour eux une occasion de profiter encore un peu de l’enfance. Sans trop en avoir l’air, ils goûtent intensément les joies de la famille, notamment les retrouvailles avec ceux qu'on ne voit pas souvent, et savourent cette incartade féerique, illuminée de joie et de paillettes. Car ils le savent bien : cela ne dure que la veillée de Noël !
Ne boudez pas votre plaisir de les voir dans de si bonnes dispositions, mais n’oubliez pas leur âge : les activités ludiques doivent stimuler leur intellect et leur permettre d’affirmer leurs capacités. Par exemple ? Les kits créatifs ! Des plus artistiques aux plus manuels, ils offrent une palette complète d’activités particulièrement adaptées aux adolescents.
Ainsi, les kits créatifs Mail'art d'Avenue Mandarine Maiya et Soukeyna permettent de fabriquer ses propres cartes et enveloppes, tandis que les kits créatifs Paint Avenue Paprika et Jia Li proposent des tableaux pré-dessinés à peindre. Dans un registre plus manuel, le kit meuble en carton Huzzle de l'Atelier Chez Soi réjouira les bricoleurs qui équiperont leur chambre d’un meuble solide et fonctionnel entièrement monté et décoré par leurs soins.
Les cadeaux de Noël offrent aussi l’occasion de s’initier à la technique du decopatch, avec le kit mannequin porte bijoux ou le gourmand kit macaron, et à celle du scrapbooking, avec par exemple le coffret spécial Noël Rouge de Garance pour concocter ensemble la magie de Noël.
Autres piste, offrir un journal intime à votre ado sera une façon de montrer que vous respectez son jardin secret. Ou encore un bel album photo, pour lui donner la possibilité de mettre en valeur ses photos imprimées, beaucoup plus chères à son cœur qu’on ne croit. Enfin, si vous voulez faire plaisir à un ado que vous ne voyez pas souvent ou dont vous cernez mal les goûts, Mille et Une Feuilles a LA solution : les chèques cadeaux ! Avec cette formule, vous affirmez votre confiance en sa capacité à gérer un budget, tout en orientant ses choix dans un univers à coup sûr épanouissant.
Et en attendant Noël, quoi de mieux que de fabriquer son propre sapin ? Le tutoriel proposé par l'Atelier chez Soi est tout indiqué pour votre ado, afin de fabriquer un sapin en carton d'environ 45 cm de haut, avec son socle et sa décoration. Un travail soigneux et hautement valorisant qui ne demandera que peu de fournitures : du carton de récupération pour la structure à découper et à mettre en volume, de bons ciseaux, un cutter et de la colle. Mais aussi de jolis papiers pour la déco, à dénicher sur votre boutique de loisirs créatifs : papier recyclé vert mousse ou rouge et papiers du monde pour recouvrir le sapin, papiers métallisés et papiers matières pour y mettre du relief et pourquoi pas quelques stickers couronne !
Résultat du plus bel effet pour une magie de Noël en marche !
Cécile d’Orthozen
Notre récente série consacrée au scrapbooking vous a certainement enthousiasmé(e), et plus que jamais vous avez envie de vous faire offrir à Noël du matériel de scrapbooking flambant neuf, voire même d'en faire quelques cadeaux, histoire de convertir vos proches à cette créative et passionnante activité manuelle s'il en est…
Le rayon scrapbooking étant le plus fourni de votre boutique préférée de loisirs créatifs – avec celui du bricolage enfants - vous ne devriez avoir aucun souci pour y dénicher des cadeaux de Noël inspirés et orignaux. Petit guide pour (se) faire plaisir avec Mille et Une Feuilles…
Secret N°1 pour bien démarrer son scrapbooking : de l'inspiration et un bon support
Une multitude de livres scrapbooking vous inspireront de très belles créations, sur des thèmes variés : cartes postales, bijoux, feutrine, cadres, kawai… et bien entendu Noël !
A partir de là, un album scrapbooking ou une toile canvas pourra recueillir vos idées les plus folles ou vos inspirations les plus poétiques.
Votre botte secrète : les papiers scrapbooking
Vous n'êtes pas arrivés sur une papeterie créative par hasard… Mille et Une Feuilles est une véritable caverne d'Ali baba pour les papiers scrapbooking : papiers matières, papiers du monde, papiers imprimés et feuilles unies de toutes les couleurs… faites votre marché ! Et craquez au passage pour le coffret Rouge de Garance spécial Noël.
Les petits plus qui font toute la différence : écrire et embellir vos créations scrapbooking
Pour des créations personnalisées et avec du relief, vous n'avez que l'embarras du choix parmi nos fournitures scrapbooking :
Que dire de plus ?!
Last but not least… des outils de qualité pour couper, coller et perforer
Muni(e) d'outils de découpe et de collage performants, le scrapbooking n'en sera que plus plaisant à réaliser. La (ou le) perfectionniste qui est en vous appréciera d'œuvrer avec des ciseaux ou des lames de cutter précis et de bonne qualité.
Sans oublier les perforatrices décoratives pour la touche finale !
Quoi ?! Vous ne vous êtes toujours pas précipité(e) sur le rayon scrapbooking de Milles et Une Feuilles ?!
Cécile d’Orthozen